DJANGO 53 QUARTET
, à l’écoute de l’évolution de cette musique outre-Atlantique. C’est donc naturellement que dans les années 50, le son de sa guitare s’électrise, et la pompe manouche qui l’accompagnait jusqu’alors est remplacée par la formule venant des États-Unis « piano, contrebasse, batterie ».
Django enregistrera un dernier disque juste avant sa mort, en 1953, ou sa guitare, le son un peu saturé, toujours sauvage et pourtant si moderne, laissera une dernière trace d’une expressivité inouïe.
Sébastien Giniaux, musicien éclectique et guitariste reconnu de la nouvelle génération du jazz manouche (on a pu l’entendre aux côtés de Biréli Lagrène, Stochelo Rosenberg, Selmer 607, David Reinhardt), rend un hommage à cette dernière période musicale de Django Reinhardt avec ce nouveau projet, « Django 53 Quartet ».
Avec Laurent Epstein, William Brunard et François Ricard, il entraîne l’auditeur entre Django et compositions personnelles, s’attachant à jouer avec cette esthétique si spécifique au Django Reinhardt des années 50.
Virtuosité, expressivité, et parfums de cette dernière période du génial manouche sont au rendez-vous.