1 décembre 2016 4 01 /12 /décembre /2016 07:00

 

Du Vendredi 5 au Samedi 13 Juin 2009 – Voyage au PORTUGAL – Croisière & Extension

Vallée du Douro, Porto, Salamanque, Villa Réal, Coïmbra, … et Lisbonne

 

Vendredi 5 Juin. Départ tôt le matin pour Orly, décollage 10H55, arrivée à Porto à 11H55 heure locale, transfert sur notre bateau de croisière : « le FERNAO de MAGALHAES » en hommage à Magellan, après-midi libre dans Porto. En compagnie de camarades nous visitons la ville en petit train qui nous conduit à une cave artisanale, promenade, … puis retour en taxi au bateau. Présentation de l’équipage, suivi d’un cocktail de bienvenue, puis après dîner, visite de Porto illuminée. Un arrêt à la gare nous permet d’admirer une belle décoration d’azulejos retraçant des scènes populaires et l’histoire des transports du pays.

 

Samedi 6 Juin. Visite de Porto qui est une des plus anciennes villes d’Europe classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ruelles tortueuses, maisons à arcades colorées, puis la bourse du Commerce avec son escalier en granit orné de candélabres (bustes sculptés par Soarès des Reis), sa salle d’audience et le salon arabe inspiré de L’Alhambra de Grenade. Dans l’ancien couvent franciscain (Dgreja Sao Francisco), le chevet gothique et les dorures de la nef (17- 18èmes siècles) ont irrité le clergé par leurs richesses. Les Talhas dourados, le bleu et le blanc des Azulejos s’accordent aux boiseries dorées des retables (c’est l’italien Nicolas Nazoni qui introduit cette pratique) qui donnent une atmosphère très particulière. Deux ponts d’Eiffel enjambent le Douro, le Ponte Di Maria Pia (1877) et le Pont Dom Luis 1er à 2 tabliers. Nous visitons ensuite la maison et l’église de Saint-François dont la nef est recouverte de motifs bucoliques dorés à la feuille ; près de la sortie un groupe sculpté représente le martyr de moines partis convertir le Brésil. Les sauvages brandissent leurs têtes ensanglantées devant les futurs suppliciés. Visite de la cave Ferreira, très industrialisée avec un étudiant vêtu de sa longue cape noire. Après déjeuner départ de la croisière vers Regua, le long du Douro bordé d’oliviers, d’amandiers et de palmiers. Franchissement des écluses de Crestuma et de Carrapetelo la plus haute d’Europe avec ses 36 mètres. Puis nous passons sous un pont métallique qui nous oblige à nous coucher.

Arrivée vers 20H, dîner, puis soirée animée par l’équipage (qui valait bien des professionnels), puis danse.

 

Dimanche 7 Juin. Après le petit-déjeuner départ en autocar pour Pinhao puis Vila Réal avec des maisons patriciennes séculaires, l’église Sâo Domingo où nous admirons un grand autel baroque et une chapelle consacrée à la vierge. En ville de beaux balcons en fer forgé. Arrivée au palais Solar de Mateus, parfait exemple de style rocaille, belle décoration intérieure, plafonds en châtaignier ornés d’angelots, mobilier raffiné. Une salle cléricale présente de superbes chasubles. Promenade dans l’élégant parc planté de cèdres, de massifs de buis, quelques rosiers, des arbres rares et une grande allée d’ifs formant tunnel aboutissant au vignoble. Retour sur le bateau à Pinhao, déjeuner puis départ en autocar vers Vera de Terron et la frontière espagnole. Nous traversons les vignobles qui donnent le fameux porto plantés sur des terrasses très exigües. Les vendanges se font à la main surtout par les femmes, avec souvent 40° à l’ombre. C’est la Terra Quente (terre chaude). Les magnifiques paysages défilent sous nos yeux, puis le soir, soirée espagnole avec dégustation de sangria, paëlla et spectacle flamenco.

 

Lundi 8 Juin. Départ tôt sous la pluie vers Salamanque (Espagne), où nous montons vers la nouvelle cathédrale, commencée au 16ème siècle et achevée en 1733. Son portail central est une profusion d’ornements divers. L’ancienne cathédrale contiguë est du 13ème siècle. Nous y admirons le superbe retable de l’abside centrale attribuée à l’italien Florentino, à l’extérieur la coupole byzantine de la tour du Coq. Nous sommes surpris des grilles qui préservent les autels parallèles. Salamanque est une ville éblouissante qui recèle d’extraordinaires trésors architecturaux romains, arabes et chrétiens. Sa célèbre université, la plus ancienne d’Espagne  fut fondée au début  du 14ème siècle. Sa façade où apparaissent les bustes des rois catholiques et l’écusson impérial de Charles Quin. Visite guidée de la ville, nous découvrons la plus grande place « la Plaza Mayor » avec l’hôtel de ville, puis La Casa de las Conchas, monument du 15ème siècle décoré de coquilles en l’honneur des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Le palais de Monterrey, érigé en 1539 est le plus représentatif de la renaissance espagnole. Il fût copié dans plusieurs villes jusqu’au 20ème siècle. Retour sur le bateau à Vega de Terron où nous attend un dîner de Gala avec repas somptueux et soirée dansante.

 

Mardi 9 Juin. Départ vers Ferradosa, arrêt à un belvédère au cœur des vignes, une petite côte bordée de figuiers de Barbarie en fleurs nous conduit vers plusieurs chapelles, ensuite visite d’une quinta pour une dégustation de porto. Déjeuner à bord, direction Crestuma : paysages sauvages, défilés rocheux, puis le barrage abordé par certains dans le poste de pilotage. Après le dîner, soirée portugaise, avec spectacle folklorique, pour notre dernier soir à bord.

 

Mercredi 10 Juin. Retour à Porto à 9H, libération de nos cabines, puis départ en autocar pour Aveiro, la ville des canaux, construite autour d’une lagune. Autrefois port maritime important, aujourd’hui 3ème centre industriel du Portugal. Pour certains, une promenade sur les canaux permet de voir les moliceiros, barques de couleurs vives aux proues en forme de col de cygne qui servent au transport du limon et des algues provenant de la lagune, pour d’autres, visite du musée installé dans l’ancien couvent de Jésus (15ème siècle) où se trouve le tombeau de Santa Joanna qui se retira au couvent contre la volonté de son père le roi Alphonse V. Elle devint la sainte protectrice de la cité. Le tombeau en marbre est porté par 4 anges agenouillés.

 

Après déjeuner, direction Coimbra, capitale du royaume sous Alphonse 1er jusqu’en 1255 (supplantée ensuite par Lisbonne). Capitale européenne de la culture en 2003 pour son patrimoine architectural et sa prestigieuse université, la plus ancienne de la péninsule après Salamanque. Crée en 1290 à Lisbonne, après des allers-retours, elle restera définitivement à Coimbra sous le règne de Jean III dont on peut voir la statue au centre du parvis. Cette université restera la seule du pays jusqu’en 1911. « La porte de fer » conduit à un couloir qui passe sous les bâtiments du rectorat et donne accès à la vaste cour où est érigée la statue du roi Jean IV. La tour (1728) est devenue l’emblème de l’université et l’une de ses cloches « la cabra » (la chèvre), rythmait la vie estudiantine. Une galerie extérieure à colonnades (via latina) où l’on parlait que latin, même à la tribune réservée aux femmes, qui surplombe la grande salle des Actes, connue sous le nom de salle des « petites capes ». Elle servait surtout à la soutenance de thèses. L’habit universitaire : redingote, pantalon ou jupe noirs, chemise blanche, longue cape et chaussures noires. Un corridor menant à la terrasse aboutit à la salle de l’examen privé (18ème siècle). Cette salle recèle les portraits des recteurs (1537-1701). Au plafond sont visibles les symboles des facultés de l’époque. Une magnifique bibliothèque a été offerte par Jean V en 1724 grâce aux diamants rapportés du Brésil. Trois vastes salles en enfilade avec des tables en ébène et jacaranda, boiseries sculptées  et laquées. Elle renferme près de 200 000 volumes dont un cinquième se trouve dans les salles d’apparat. Ils datent des 16-17-18èmes siècles et sont dédiés au droit, à la théologie et à la philosophie. La porte de ce véritable coffre-fort est en teck avec des murs de 2 mètres de large qui maintiennent une température constante de 18 à 20 degrés. Pour préserver ces trésors des insectes papirophages, les étagères sont en chêne (extraordinaire densité et odeur qui éloignent les insectes). De plus une colonie de chauve-souris habite dans les lieux, ce qui demande des soins supplémentaires pour protéger les précieux meubles. La Chapelle Säo Miguel de 1520 est située à gauche de la grande tour ; on y admire son portail manuélin. Elle renferme des azulejos du 17ème siècle et un orgue rococo, orgue à double tuyaux horizontaux dits « en chamade ». Le plafond est fait d’arcades qui se rejoignent en nœuds du plus bel effet. L’ancienne cathédrale érigée au 12ème siècle par les maîtres Bernard et Robert (français) est l’une des plus belles de l’art roman au Portugal et la plus ancienne. Son aspect massif dont un seul portail perce la façade s’achève sur une dentelle de créneaux. A l’intérieur la nef voûtée en berceau surprend par son ampleur. Dans le chœur, le retable en bois sculpté est de style gothique flamboyant. La seule touche exotique réside dans les bénitiers qui sont d’immenses coquillages. Dîner et nuit à Coimbra.

 

Jeudi 11 Juin. En route vers Batalha qui signifie « bataille », en souvenir de la bataille d’Aljubarrota qui vit la victoire de Jean 1er du Portugal sur Jean 1er de Castille et libéra le Portugal du joug espagnol. Le nouveau roi respectant un vœu fit construire le monastère Santa Maria de Vitoria site classé de style gothique et manuélin dédié à la vierge. Edifié de 1388 à 1512 puis abandonné par Manuel 1er au profit du monastère des Jeronimos à Lisbonne. Son portail est orné de statues d’anges, de prophètes, de rois et de savants. Les dimensions de l’église avec une nef centrale de plus de 30 mètres de haut sont écrasantes, de nombreux vitraux gothiques dégagent une impression de verticalité. A droite de la nef, se trouve la chapelle du fondateur avec les tombeaux de Jean 1er et de la reine Philippa de Lancastre dont la haute situation les rend inaccessibles au regard du commun des mortels. De chaque côté gisent les enfants de leur union dont un certain « Henri le navigateur ». En face de la chapelle on accède au cloître gothique aux superbes arcades. Vient ensuite la salle du chapitre qui protège le tombeau du soldat inconnu, gardé en permanence par deux soldats. En sortant une superbe fontaine de style manuélin déverse ses eaux dans des décors aquatiques et des visages de démons sculptés. A droite de l’édifice nous admirons les « chapelles inachevées » : sept chapelles rayonnantes s’inscrivant dans un octogone à ciel ouvert, toutes également belles. Nous poursuivons ensuite sur Nazaré, station balnéaire la plus fréquentée de la Costa da Praga. C’est un ancien village où les pêcheurs s’établirent au 16ème siècle lorsque la mer se retira. Nous grimpons ensuite au sommet du belvédère sur la plus haute falaise du Portugal. L’église en contrebas a été élevée en l’honneur d’une statue de la vierge provenant de Nazareth d’où le nom de la ville. La place est peuplée de marchandes de fruits secs (et souvenirs), vêtues de 7 jupons superposés de couleurs différentes et coiffées du foulard traditionnel. (Au monastère Santa Maria de Alcobaça, construit au 12ème siècle par 999 moines cisterciens, se trouvent les tombeaux de Pedro 1er et d’Inès de Castro connue pour son destin tragique. Don Pedro qui devait épouser Constance, la fille du roi de Castille, tomba éperdument amoureux de sa jeune dame d’honneur Inès. Son père le roi Alphonse IV craignant l’arrivée d’une espionne, la fait assassiner. A la mort Pedro ivre de rage fait torturer à mort les assassins d’Inès. Au cours d’une cérémonie à Coimbra, il place sur un trône à côté du sien le corps exhumé d’Inès couronnée reine du Portugal, dont la noblesse doit baiser la main.)

 

Déjeuner bouillabaisse, puis l’après midi, Obidos nous accueille, ville médiévale. Une ceinture impressionnante de remparts des 13 et 14ème siècles entoure le donjon de Castelo, une perle de village. Des maisons de poupées aux balcons fleuris, des ruelles pavées évoquent le gothique, la renaissance et le baroque. Le roi Dinis 1er (1279-1325) le cède à son épouse Isabelle, et jusqu’en 1833, Obidos restera le lieu privilégié des reines (oubli de l’étiquette).

Arrivée à Lisbonne, puis après dîner, pour ceux qui le souhaitaient, promenade nocturne en centre-ville. Nous partons à pied vers le métro. Les quais sont longs, la décoration différente dans chaque station. Nous nous promenons ensuite dans le quartier haut envahi de bistrots, restaurants et boutiques, très vivant de jour comme de nuit. Puis nous traversons le Chiado, c’est l’une des deux collines de la vieille ville, avec les ruines du Carmo accrochées au sommet. Vue panoramique sur la ville illuminée. Le retour en métro nous permet de rejoindre l’hôtel rapidement et facilement.

 

Vendredi 12 Juin 2009. Lisbonne, la ville mosaïque, formée de quartiers très contrastés, surnommée « la reine du Tage » à la période des grandes découvertes des 15 et 16èmes siècles, vit affluer des richesses venues d’Afrique puis d’Orient (épices, métaux précieux, étoffes, etc.), et des convois d’esclaves. Grâce à cela le roi Manuel 1er embellit la ville de deux monuments qui deviendront les symboles de la puissance portugaise : le paço da Ribeira et le monastère de Belém. Le premier sera détruit par le tremblement de terre de 1755 suivi d’un incendie qui fera entre 30 et 40 000 victimes. Nous commençons notre visite dans le célèbre vieux tramway « electrico » jaune, bruyant et exigu, mais tellement sympathique, puis nous traversons le quartier d’Alfama où les maisons de pêcheurs et de négociants se sont agrippées à l’ombre du château. Inextricable lacis de ruelles en impasse, d’escaliers et de places pavées et ombragées, il séduit par sa poésie. Nous arrivons ensuite au château Saint-Georges, panorama sur toute la ville. Commencé par les Wisigoths au 5ème siècle, il fut occupé par les Maures au 9ème, puis par les chrétiens au 12ème et en s’agrandissant devint résidence royale jusqu’au 16ème, témoin de l’empire du Portugal qui allait durer cinq siècles sur tous les continents et se classer au rang des nations les plus prospères d’Europe. Notre guide lisboète nous fait ensuite découvrir le Rossio avec la praça Dom Pedro IV qui est le poumon de la ville, puis le Palacio da Independencia, centre culturel important. Au sud du Rossio, de longues rues mènent à l’imposante praça do Comercio, c’est la ville basse, la Baixa, reconstruite par le marquis de Pombal après le séisme sur les décombres de l’ancien palais royal de Dom Joâo 1er dont la statue équestre occupe le centre de la place. Un arc de triomphe arbore les allégories des trois grands fleuves : le Tage, le Douro et le Mondego. D’élégantes bâtisses de la place du commerce abritent la bourse, des ministères et administrations. L’axe majeur de la ville, l’Avenida da Libertade (avenue de la Liberté) est une version provinciale des Champs Elysées avec quelques magasins de luxe. La cathédrale de 1147 est le plus ancien édifice religieux de Lisbonne. L’intérieur en est très sobre, la nef romane se prolonge par un chœur gothique. Notre promenade nous conduit au bord du Tage avec une belle vue sur Lisbonne avec l’ancien pont Salazar qui fut rebaptisé pont du 25 Avril lors de la révolution des œillets en 1974.

 

Déjeuner convivial dans un petit restaurant qui en plus du repas prévu, nous avait préparé leur spécialité de morue, tout le monde fut resservi, … puis le plat principal arriva. Un très bon repas, en quantité mais surtout en qualité. L’après-midi, nous arrivons dans le quartier de Belém et découvrons le monastère de Jeronimo, bâtiment manuélin construit sur 100 ans. Remarquable architecture, avec une nef de 20 mètres de haut qui abrite les tombes de Vasco de Gama et de Luis de Camôes. Nous gagnons ensuite la célèbre tour de Belém, mélange de Renaissance et d’exotisme qui avait pour but de défendre l’accès au port et servait de résidence au capitaine du port. Le tremblement de terre a déplacé le lit du Tage et la tour se trouve désormais à quelques mètres du rivage. Un peu plus loin se dresse le monument des découvertes construit en 1940, rebâti en 1941 suite à un cyclone et ouvert au public en 1960 pour le 500ème anniversaire de la mort de Henri le Navigateur. Ouvrage de 53 mètres de hauteur avec l’Infant à la proue de ce navire stylisé suivi d’hommes illustres de l’histoire. Retour à l’hôtel, ou temps-libre pour certains. Le soir c’est la fête de la ville, tout s’anime et se décore. Ambiance colorée.

 

Samedi 13 Juin. Après le petit-déjeuner en route pour la côte de paille. Nous traversons Estoril et gagnons Cascais, qui veut dire « petit caillou ». C’est la porte d’entrée de Lisbonne. En 1870 la famille royale y passe ses étés. Au début du siècle, elle devient un must pour la haute société et les têtes couronnées. Le roi Umberto d’Italie et même Juan Carlos d’Espagne y séjournent. Elle est très fréquentée par les Anglais. Un peu en dehors de Cascais, superbe vue sur « la bouche de l’enfer ». La mer a creusé la roche formant une mâchoire de pierre dans laquelle bouillonne une soupe infernale. En poursuivant notre escapade, nous arrivons à Cabo da Roca, le point le plus occidental de l’Europe. L’office du tourisme remet contre une petite somme un diplôme à votre nom, attestant votre passage en ce point. Puis nous partons pour Sintra, cet « éden » dont parlait Byron, riche et élégant, un paysage entier classé par l’Unesco. Le palais royal surprend par ses cheminées coniques. L’entrée s’effectue par la salle des archers. La salle des cygnes est la plus vaste avec son plafond peint d’octogones réguliers représentant un cygne, chaque fois différent, portant une couronne. Le patio central évoque Grenade et comporte des meubles précieux. Vient la salle des pies qui doit son nom aux oiseux peints au plafond qui portent dans leur bec une rose avec la devise de Joâo 1er : Por Bem (pour le bien) et qui mérite une petite anecdote : le roi ayant honoré une demoiselle d’honneur, ses compagnes cancanèrent à loisir sur le sujet et le roi les fit taire et prit la pie pour emblème de décoration. La salle du grand conseil ou salle des blasons est la plus fastueuse du palais avec ses parois d’azulejos et son plafond constellé des blasons des 72 familles de la noblesse. Le salon chinois précède la chapelle palatine avec son plafond mudéjar. Le salon arabe avec sa vasque et ses azulejos nous permet d’accéder aux cuisines, rejetées dans un angle du palais pour limiter les risques d’incendie. Après déjeuner nous retournons vers Lisbonne par la belle route du littoral, puis direction l’aéroport et envol pour Paris.

 

Pendant nos trajets en car, notre guide nous a fait entendre des disques de Fado. Le Fado c’est la nostalgie. Il est devenu aujourd’hui un chant populaire adaptant des poètes contemporains ou des textes des plus grands auteurs portugais. Le Fadista (chanteur ou chanteuse) est accompagné d’un ou deux joueurs de viola (guitare à 12 cordes). L’emblème de la nation est un coq aux superbes couleurs, c’est le coq de Barcelos, qui a une légende : accusé à tort d’un vol, un pèlerin de Saint-Jacques est traîné devant les juges qui déjeunaient. Pour prouver sa bonne foi il défie le coq de chanter, le dit coq étant rôti. Pourtant il chanta et le pèlerin fut sauvé.

 

Une croisière très agréable, un circuit très bien monté : un beau voyage qui a enchanté ses participants.

 

Simone, Montesson

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