Ici, il nous livre son regard sur le monde à travers une toute nouvelle galerie de personnages singuliers, cruels, familiers, parfois désespérés. Plus hilarants les uns que les autres.
Un couple de bobos en exil à Marrakech,
Un conseiller en adultère,
Un directeur de théâtre esclavagiste,
Un gynécologue italien,
Un grand-père ancien résistant,
Un voyant-masseur,
Un sommelier saoul tension ...
Pour ne citer que ceux-là ...
Il nous parle également de sa fille et de sa femme québécoise. Dans un monde qui ne se soucie que des bulles de champagne et des bulles spéculatives trouvera-t-il sa bulle d’oxygène ? Mais surtout, nous serons si Bitou, le castor, échappera au fameux sérial killer québécois « Arthur Hache » ? Il nous offre un rire au fil de l’émotion. Il incarne ses personnages au plus juste pour mieux les pousser dans leurs derniers retranchements et leur folie.
« La scène me manquait trop ! J’ai été gâté au cinéma par des rôles variés, mais il fallait que je retrouve le One-man-show. C’était un besoin physique (Non, non pas seulement pour l’intensité, l’adrénaline, ou encore le contact du public mais surtout parce que j’avais besoin de perdre du poids). J’ai reconstitué l’équipe du premier spectacle (Samuel Le Bihan qui, entre temps, était devenu boucher bio à Plougastel … Mickael Quiroga, qui vivait d’expédients dans le quartier chinois … et Eric Théobald qui était en stage de contrôle de la colère depuis trois ans) et on s’est mis au travail … ///// Nous avons passé plusieurs semaines dans des maisons de campagne, des caves, des roulottes, à pied, à cheval, en voiture, à s’engueuler, à se déchirer, à pas savoir qui allait mettre la table, à pas vouloir faire la vaisselle, bref, on a bossé comme des brutes ! ///// Nous sommes différents mais complémentaires, c’est pourquoi nous n’avons gardé que les personnages qui nous parlaient à tous les 4. On s’est beaucoup beaucoup remis en question (analyse, retour sur soi, feng shui, gymnastique maya, dialogue avec les arbres) … ///// Je voulais un spectacle qui s’adresse à un large public. Entraîner un maximum de gens dans mon délire sans pour autant céder à la facilité, un spectacle où chacun se reconnaîtrait dans ses qualités et ses travers, ses forces et ses faiblesses. ///// La bise. » ///// François-Xavier Demaison