En 2013, l’association de L’Armada de la Liberté fêtera ses 25 ans d’existence et sa 6e édition, qui aura lieu du 6 au 16 Juin 2013. Des millions de visiteurs sont de nouveau attendus sur les quais du port de Rouen. Ils profiteront de concerts, de feux d’artifices géants et de nombreuses animations et bien sûr visiteront gratuitement la cinquantaine de navires présents. Les plus beaux et les plus grands voiliers, les bâtiments de guerre les plus modernes et d’autres bateaux d’exception venus du monde entier auront remonté la Seine sur 120 kilomètres à travers les magnifiques paysages de la Normandie. Du Havre jusqu’à Paris, l’Armada est devenue l’événement fédérateur de l’axe Seine.
Mercredi 12 Juin 2013. Le site de la manifestation sera ouvert de 10h à 2h. Vous pourrez visiter librement et gratuitement les voiliers et navires de guerre. De nombreuses autres animations vous seront proposées : visites, déjeuner ou diner croisière, bateaux-promenade, restaurants, villages à thèmes, boutiques et animations permanentes vous attendront le long des 7 kms de quais. Le défilé des équipages démarrera sur les quais pour arriver à l’Hôtel de Ville de 14h30 à 16h30. Ce défilé sera suivi d'une réception dans les jardins de l'Hôtel de Ville. Un grand concert organisé par la Région Haute Normandie sera suivi par un feu d'artifice.
Interview Patrick Herr, un mois et quelques jours avant l’Armada
A un peu plus d’un mois de l’arrivée des premiers bateaux à Rouen, Patrick Herr,
président de l’Armada nous répond sur l’organisation de cet immense événement.
Comment faîtes-vous venir les bâtiments ? C’est nous qui contactons les armateurs. Cela coûte pratiquement deux millions d’euros de faire venir les bateaux civils. Par jour, le séjour d’un bateau civil coûte entre 8 000 et 12 000 euros. Les bateaux d’Etat sont quand à eux, gratuits. Mais nous offrons le pilotage, les voitures pour que les marins découvrent Paris. Quelles sont les contraintes techniques ? Il y en a plusieurs, d’abord, il faut déjà piloter les bateaux jusqu’à Rouen, en faisant attention à cinq passages sous des câbles électriques qui surplombent la Seine. Il y a un pilote qui les emmène de la pleine-mer à Caudebec-en-Caux, puis un autre qui les prend de là et les emmène à Rouen. Une autre contrainte que nous avons eu, c’est avec le Kruzenshtern, un bâtiment russe, l’un des deux plus grands voiliers du monde. Il passera de très bonne heure le matin sous le pont de Normandie car le métal se rétracte quand il fait froid. Nous gagnons quelques centimètres comme ça. Il est l’une de nos fiertés de cette année. Il y a d’ailleurs pas mal de bâtiments russes qui viennent. Les Russes aiment notre Calvados, nous aimons la vodka ! Une autre fierté cette année ? Nous avons réussi à faire venir le Monge. Il fait 240 mètres de long. Ce bâtiment de la Marine nationale peut repérer une pièce de un euro dans la mer à 800 kilomètres de distance. Il possède aussi une parabole fabriquée en Normandie et qui porte le nom de la région. Après 25 ans de service, quel est votre meilleur souvenir ? En 1989, lorsque les deux premiers bateaux sont arrivés. C’étaient un Uruguayen, le Capitan Miranda et un Vénézuélien, le Simon Bolivàr. On n’avait jamais vu de voilier à Rouen, on était très émus. Pour le départ du Simon Bolivàr, le capitaine avait appris à chanter à ses marins Ce n’est qu’un au revoir, mes frères. Mais sinon, notre plus grand souvenir, c’est d’offrir gratuitement du rêve et de la magie à des millions de personnes. < Interview complète >
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