1 janvier 2020
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Dieppe, entre terre et mer / Dieppe et ses falaises, immortalisées par les impressionnistes / Dieppe, un port quatre activités / Dieppe, un condensé de Normandie aux parcs et jardns d'exception / Dieppe, un patrimoine remarquable, fruit d'une histore plus que millénaire
Doyenne des stations balnéaires française, premier port de pêche pour la Coquille Saint Jacques, Dieppe cultive le charme et la douceur de vivre. Ici, la vie a du goût, les marchés sont généreux et les fêtes gourmandes. Venez renouer avec la tradition du plaisir.
Histoire de Dieppe. Née sur l'estuaire de « La Deep », Dieppe doit son essor à la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie, en 1066. Les échanges entre les deux pays, réunis sous le même sceptre, y favorisent le développement d'un port de commerce et de pêche. La cité de Jehan Ango. Au XVIe siècle, Dieppe est le premier port de Normandie. Les nefs de l'armateur Jehan Ango, ami de François Ier, abordent au Brésil, en Afrique, pénètrent dans l'océan indien, … La « course » enrichit la ville qui atteint une prospérité jamais retrouvée. Au XVIIe siècle, c'est de Dieppe que partent colons et missionnaires pour le Canada.
La Reconstruction. Les maisons sont alors construites à pans de bois au-dessus d'un soubassement en silex. Elles seront détruites dans l'incendie déclenché en 1694 par le bombardement de la flotte anglo-hollandaise. C'est une ville classique aux façades de briques blanches qui est reconstruite sur ordre du roi Louis XIV, par un ingénieur de Vauban. A découvrir : les cours aux escaliers extérieurs en bois, la Restauration de l'îlot Sainte-Catherine primée par le ministère de l'habitat et de l'urbanisme (1985), les balcons en fer forgé.
La Reine des Galets. Dès 1823, sous l'impulsion de la duchesse de Berry, le goût pour « les bains de mer » attire l'aristocratie internationale. Peintres, musiciens, hommes de lettres découvrent Dieppe, la mer et la lumière normande. Les remparts sont démolis (sauf « Les Tourelles » alors prison). Un théâtre à l'italienne, classé en 1992, est offert en 1827 à la duchesse de Berry. La vocation touristique de Dieppe est née.
L'église Saint-Jacques. La construction de l'église, sur la route du Pèlerinage de Compostelle, débute vers 1168, sous Henri II Plantagenêt. Incendiée, achevée au XIVe siècle, puis embellie d'un fin décor Renaissance. A remarquer : le mur des « sauvages » (frise représentant les personnages des contrées visitées par les nefs de Jehan Ango), les impressionnantes clés pendantes du chœur, les graffiti (ex-voto gravés par les marins des périlleuses expéditions). L'église Saint-Rémy. A l'époque romane, une église Saint-Rémy s'élevait à flanc de coteau, à l'ouest de la ville. Une seconde église sera érigée sur un nouvel emplacement dès 1522. A remarquer : les orgues du XVIIIe siècle et les vitraux du XIXe siècle, provenant des ateliers de Sèvres et de Lusson.
De la forteresse ... au musée. Dominant la ville à laquelle le reliaient les remparts, le château dresse son austère silhouette, de silex et de grès, sur une terrasse naturelle. Quatre tours (XVe siècle) reliées par des courtines englobent la tour ouest (XIVe siècle). L'enceinte s'agrandit au XVIe puis au XVIIe siècle, incorporant le clocher de l'ancienne église Saint-Rémy. Prison à la Révolution, caserne au XIXe siècle, le château est racheté par la ville en 1902 pour être transformé en musée. A découvrir : la plus remarquable collection d'ivoires d'Europe. (Dès le XVIe siècle, l'ivoire débarqué à Dieppe est sculpté sur place.)