1 janvier 2022
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Trouville-sur-Mer, dans l’ombre de Deauville, sa prestigieuse voisine, séduit par le pittoresque de son port de pêche, le charme de sa station balnéaire, avec son immense plage de sable fin, et par la richesse de son patrimoine architectural.
En 1825, Charles Mozin, peintre paysagiste est séduit par Trouville et la peint. Il expose ses toiles dans les salons parisiens et éveille ainsi la curiosité d’autres peintres, tels Isabey, Monet, Corot, Boudin, et des écrivains tels Proust, Dumas et Flaubert qui, à leur tour, viennent chercher l'inspiration. Au Second Empire, « Trouville » assoit définitivement sa notoriété et grâce à la vogue des Bains de Mer, elle est nommée « Reine des plages ». C'est à cette époque que l'on voit s'édifier en bordure de mer de splendides villas, hôtels et casinos ... Au 19ème siècle, dans les journaux, on parlait de cette plage grande et profonde comme de la plus belle de France avec son sable doux et fin. Les premières cabines apparaissent, puis le front de mer se couvre de villas et d’hôtels. Les planches, installées en 1867, deviennent alors le lieu de promenade favori de la belle société.
Beaucoup d’animation sont proposées par l'Office de Tourisme, visites guidées, promenades en bateau et petit train ... activités pour adultes et enfants ...
La Villa Montebello préserve les collections du musée Montebello depuis 1972. Le musée expose des œuvres de Charles Mozin, André Hambourg, ainsi que les affiches de Raymond Savignac. Des expositions thématiques temporaires sont organisées chaque année au musée et à la galerie.
L’extravagant mais charmant Casino, centenaire, admirablement situé entre le port et la plage, invite au divertissement au sein de ses nombreux espaces de jeux : 240 machines à sous, une boule, et un espace Holdem Poker.
Trouville est restée longtemps un village de pêcheurs, fréquenté par des peintres en mal d’authenticité et de solitude et des écrivains. Elle ne devient une plage à la mode que dans les années 1840 ; peu avant que le duc de Morny ne crée de toutes pièces, de l’autre côté de la Touques, la station balnéaire de Deauville, destinée à une clientèle encore plus huppée.
La renommée des sœurs jumelles éclipse bientôt celle de Dieppe et d’Etretat. Des raisons à cet engouement : le climat, plus doux au sud qu’au nord de la Seine, l’attrait des grandes plages de sable fin et l’ouverture en 1863 de la ligne de chemin de fer Paris-Deauville.