1 janvier 2015
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Le Parc Zoologique de Paris fait partie des 12 sites appartenant au Muséum National d’Histoire Naturelle, lieux de recherche et de diffusion des connaissances.
Une renaissance attendue, une histoire qui continue. Créé en 1934, la dégradation de ses structures menaçait sa survie. À l’exception de la restauration du Grand Rocher, à la fin des années 1990, il n’avait fait l’objet d’aucune rénovation importante. La décision fut prise de maintenir ce lieu de patrimoine cher à tous les publics. Le zoo a fermé ses portes en 2008, tous les animaux, à l’exception du groupe des girafes et des grands hapalémurs, ont été accueillis dans différents parcs animaliers, en France et dans le monde. Aujourd’hui, c’est un zoo métamorphosé qui ouvre au public.
Cinq grandes zones géographiques ou biozones et 16 milieux naturels. Un nouveau concept, un parcours de visite entièrement revu, des structures au meilleur niveau pour accueillir un millier d’animaux dans des conditions optimales de bien-être : le zoo qui rouvre aujourd’hui a tous les atouts pour séduire. Si l’emblématique Grand Rocher se dresse toujours au-dessus du parc, il domine désormais des paysages reconstituant les biotopes d’origine des animaux, favorisant une immersion totale des visiteurs. Conçu comme un voyage au cœur de la biodiversité, le parcours spectaculaire traverse cinq régions du monde : les animaux ne sont plus de simples objets de curiosité mais deviennent les ambassadeurs de leur milieu naturel.
Cent quatre-vingts espèces dans des conditions de confort. L’élaboration du plan des collections animales du nouveau zoo, c’est-à-dire la liste des espèces, des sous-espèces et le nombre de leurs représentants, est un processus long et complexe qui a mobilisé les zootechniciens du Muséum, plusieurs années avant l’ouverture. La prise en considération de critères éthiques et l’exigence des conditions de confort liées à la notion de bien-être animal, expliquent l’absence d’espèces dont les conditions de maintien en captivité n’étaient pas réalisables pour des raisons spatiales ou techniques. La sélection des espèces des différentes biozones a été faite selon leur intérêt attractif, pédagogique, scientifique et selon les critères de conservation de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature).