1 janvier 2015
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Opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise. Livret de Francesco Maria Piave d’après le drame d’Alexandre Dumas fils La Dame aux Camélias.
La Traviata, chef-d’œuvre cruel et sublime, dépeint la gloire et la déchéance d’une courtisane au grand cœur.
Histoire romantique universelle, promenade avec l’amour et la mort, La Traviata est l’un des portraits de femme les plus émouvants du répertoire lyrique.
Chef-d’œuvre absolu, cet opéra du sacrifice est aussi celui de la solitude d’une femme et de tout être humain face à l’arbitraire.
Les solistes, les chœurs et l’orchestre de l’Opéra National de Rostov-Russie nous font vibrer et revivre la cruauté d’une pièce où le drame humain est mis à nu.
Après avoir rencontré Alfredo Germont, jeune provincial issu de la bourgeoisie, Violetta abandonne son métier pour vivre le grand amour avec le jeune homme.
Voyant l’honneur de sa famille menacé par cette relation scandaleuse, le père d’Alfredo parvient à convaincre Violetta de renoncer à son amant et rompre.
La tuberculose dont elle était déjà atteinte, s’intensifie.
Rongé par le remord, son père avoue à Alfredo que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer, et qu’elle a sacrifié son amour pour sa réputation.
Alfredo se précipite à son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras.