Compiègne, Ville Historique Découvrir le centre historique, témoin de plus de 1 000 ans d’Histoire. Joyau de l'art gothique finissant, l'Hôtel de Ville fut construit de 1498 à 1530 et restauré à la fin du 19ème siècle. La statue équestre de Louis XII orne sa façade. Au sommet du Beffroi qui renferme la « Bancloque », l'une des plus anciennes cloches communales de France, les 3 Picantins (Langlois, Lansquenet et Flandrin) rythment les heures de leurs maillets. / Construite du 13ème au 16ème siècle, l’Eglise Saint-Antoine possède une superbe façade gothique flamboyant ornée d'une rose et de balustrades ajourées, le chœur est de la même époque. / L’Eglise Saint-Jacques où Jeanne d'Arc vint prier en 1430 le matin de sa capture. Paroisse royale enrichie des dons de Louis XV, elle s'orne alors de boiseries sculptées, de marbres et de stucs. Un trésor de reliques y est exposé. / Les Remparts. Promenade aménagée en jardin qui permet de découvrir une partie du rempart protégeant la ville du 12ème au 17ème siècle. / La Vielle Cassine. Cette maison à pans de bois du 15ème siècle fut habitée ensuite par les Maîtres du Pont qui commandaient au 18ème siècle le trafic sur la rivière. / La Grosse Tour du Roi, ruine du donjon royal du 12ème siècle. / Le Grenier à Sel dont le portail à fronton et bossages fut dessiné par l'architecte Nicolas Ledoux en 1784. / Fondée au 9ème siècle par l’empereur Charles le Chauve, l'Abbaye Saint-Corneille fut au cœur de l’histoire de Compiègne jusqu’à la Révolution. / L’Hôtel-Dieu Saint-Nicolas, bâti au 13ème siècle sous Saint-Louis, il renferme une chapelle du 17ème siècle au magnifique retable baroque de bois sculpté. / Pont Saint-Louis. Vestiges du pont médiéval supposé rebâti en pierre par Saint-Louis au 13ème siècle. Il était défendu par un ouvrage fortifié devant lequel Jeanne d'Arc tomba aux mains des Bourguignons le 24 mai 1430. Ce pont séculaire devait disparaître en 1735. Compiègne, Palais Impérial Bâti par Louis XV et Louis XVI, réaménagé sous Napoléon Ier puis Napoléon III, le Palais de Compiègne fut un haut-lieu de la vie de cour et de l'exercice du pouvoir. L'originalité et la beauté du plus grand palais néo-classique français, la qualité de ses décors intérieurs et de son mobilier, constituent un ensemble unique, un lieu historique qui, aux côtés de Versailles et de Fontainebleau, est l'une des trois plus importantes résidences royales et impériales françaises. Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, l’impératrice Marie-Louise, le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire. Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu les fameuses « Séries de Compiègne » qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et les plus grandes figures du tout Paris.

Les Grands Appartements de l’Empereur et de l’Impératrice Les appartements de l'Empereur et de l'Impératrice témoignent de l'occupation du château devenu palais impérial, de la fin du 18ème siècle à la chute du Second Empire, avec, entre autres, pour le 18ème siècle la salle des Gardes, pour l'Empire les chambres de Napoléon Ier et de l'impératrice Marie-Louise, et pour le Second Empire le salon de Thé de l'impératrice Eugénie. Le Musée du Second Empire Le musée du Second Empire évoque art, histoire et vie de cour à l'époque de Napoléon III à travers un ensemble remarquable d'œuvres d'art et de souvenirs de la famille impériale. Au sortir des appartements impériaux, il permet aux visiteurs de poursuivre leur voyage dans l'histoire du règne de Napoléon III. Installé dans des espaces destinés au temps des « séries » à des hôtes prestigieux, il fait revivre la mémoire de cette époque à travers une collection unique en son genre. Tableaux, sculptures, mobilier et objets d'art, se mêlent comme ils le faisaient dans les résidences impériales : atmosphère de luxe raffiné. Le Parc et les Jardins du Palais Du projet de jardin à la française conçu au 18ème siècle, il devint un somptueux jardin paysager de 40 hectares, tout empreint de l'influence naissante du romantisme. Le percement de l'allée des Beaux-Monts donna au Palais, grâce à un habile traitement des perspectives, un prolongement naturel à la forêt. Un berceau de verdure et d’élégants pavillons complètent cet ensemble qui connut peu de changements jusqu'à nos jours. La Clairière de l’Armistice Au cœur de la forêt de Compiègne, la Clairière de l’Armistice fut le théâtre de faits historiques majeurs. Située à deux kilomètres de la gare de Rethondes, elle accueille les trains des chefs d'États-majors alliés et allemands lors de l'armistice du 11 novembre 1918. Le wagon du maréchal Foch, aménagé en bureau, est le lieu des négociations. La clairière de l'armistice : Symbole de la liberté.