Il était une fois ... quelques arpents de marais et de dunes, dont le fils d'une reine tomba tellement amoureux qu'il décida de les transformer en « royaume de l'élégance » ... Quand il est question de passion, aucun conte de fée ne paraît inaccessible, surtout si l'on s'appelle Charles, Duc de Morny, fils naturel de la Reine Hortense de Beauharnais et demi-frère de l'Empereur Napoléon III.
C'est ainsi qu'en 1858 est née Deauville dans l'imagination de cet homme d'affaires avisé et visionnaire. Aujourd'hui, un siècle et demi plus tard, la magie opère plus que jamais. Deauville a su grandir harmonieusement en préservant sa beauté et ses racines, tant culturelles qu'architecturales, et ajoute en permanence à son statut de ville élégante, celui d'une ville moderne et bien équipée.
« Mon idée de paradis terrestre, c'est Deauville sous le soleil », disait l'auteur français Marcel Achard. On peut ajouter qu'au baromètre de l'art de vivre et de la qualité de vie, Deauville est toujours au beau fixe. Un merveilleux décor, propice au bien être et à la détente, invite au plus large choix de loisirs. A l'ombre des célèbres parasols ou sur une terrasse devant un chocolat chaud, on peut rêver concerts, golf, cinéma, balades à cheval, littérature, shopping, plateau de fruits de mer, courses hippiques, polo, casino ou voiles ... et mille autres plaisirs à inventer chaque jour. Chacun savoure « son » Deauville, à la carte.
De plaisirs en découvertes, Deauville dévoile ainsi ce qui la rend unique et inoubliable !
Le front de mer. La plage de Deauville, ce sont des histoires, celles de ceux qui ont fréquenté Deauville depuis cent cinquante ans ; des lieux mythiques – les Planches, le Bar du Soleil, les bains pompéiens. Ce sont des symboles qui ont fait le tour du monde : les parasols aux cinq couleurs, les noms des acteurs américains sur ses cabines. Ce sont des ciels peints par Dufy ou Boudin, des scènes de vie croquées par James Rassiat, des photos des frères Seeberger, de Robert Capa et de tant d’autres. Ce sont des exploits sportifs au Club de tennis, des records battus dans la piscine olympique, des virées en char à voile, des régates au large, de longues et vivifiantes balades à cheval sur le bord de l’eau. La plage de Deauville, c’est un vaste espace situé entre la mer et le Boulevard Cornuché. Un espace que l’on nomme aussi les lais de mer. L’histoire a fait qu’ils resteront à jamais le terrain de jeu des baigneurs, des vacanciers, des sportifs. Passez un bon moment tout près de la mer sur ce beau banc de sable, amené un jour de 1875 par la tempête.
Depuis sa création en septembre 1975, le Festival du Cinéma Américain de Deauville est le rendez-vous incontournable de la rentrée cinématographique avec la présentation de plus de 100 films, dont une compétition officielle dédiée aux films américains produits de manière indépendante.
Hommages, documentaires, premières, carte blanche, … projections 24h/24 et leçons de scénario pimentent un Festival en perpétuelle évolution, et ouvert au grand public.
Ce 38ème Festival du Cinéma Américain s’inscrit dans le cadre d’une année où la Ville a illustré par de nombreux événements ses relations historiques avec le cinéma. Lors de cette édition 2012, Deauville programme en collaboration avec le Public System Cinéma, trois rendez-vous en lien avec à sa mémoire cinématographique, et accueille sur les Planches les réalisateurs et les acteurs emblématiques pour des hommages où leur nom vont s’inscrire sur les lices des cabines de bain.
Le jury, composé de Sami Bouajila, Clotilde Courau, Philippe Découflé, Anaïs Demoustier, Christophe Honoré, Joann Sfar, Florent Emilio Siri et Alice Taglioni, sera présidé par la comédienne Sandrine Bonnaire.