(à 9 kms de Montesson La Borde, toujours tout droit depuis CC Carrefour Montesson)
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En 2014, SORTIES POUR TOUS a patienté jusqu'au …
... 20 Mars pour partir en Andalousie, ... 25 Avril pour partir en Ardèche,
... 10 Juin pour partir en Norvège, ... 13 Septembre pour partir à Malte.
Le Domaine de Marie-Antoinette
LA DEMEURE DE LA REINE. Du Petit Trianon aux jardins de la Reine, en passant par le Hameau, le Domaine dévoile toute l’intimité de Marie-Antoinette. L'épouse de Louis XVI aimait retrouver en ces lieux les plaisirs d'une vie simple et champêtre, loin des fastes de Versailles.
Le Petit Trianon et son parc sont indissociablement liés au souvenir de la reine Marie- Antoinette. Elle est la seule reine qui ait imposé son goût personnel à Versailles. Bafouant la vieille cour et ses traditions, elle tient à vivre comme elle l'entend. Dans son domaine de Trianon que Louis XVI lui a offert, elle trouve le havre d'intimité qui lui permet d'échapper à 1'Etiquette. Nul ne peut y pénétrer sans son invitation.
Depuis sa restauration en 2008, le domaine a retrouvé sa cohérence en tant que lieu réservé et préservé, centré sur son château. Ce dispositif donne à voir l'éclectisme et le raffinement de Marie-Antoinette, un art de vivre lié à une liberté de penser car l'esprit des Lumières n'était pas absent de ces lieux.
Le Petit Trianon
LE CHATEAU DE LA REINE. Si Madame de Pompadour, qui souhaitait « désennuyer le roi », fut l’instigatrice de ce petit château que Gabriel édifia dans les années 1760, c'est le souvenir de Marie-Antoinette qui plane sur l'édifice. En 1774, Louis XVI offrit le domaine de Trianon à la Reine qui put y mener une vie éloignée - trop éloignée pour certains - de la Cour.
Le château du Petit Trianon a été construit selon la dernière mode, dite « à la grecque » et reprenant les principes antiquisants. Du rez-de-chaussée à l'étage de l'attique, l'architecte Ange-Jacques Gabriel réalise ici son chef-d’œuvre. Sobriété, richesse raisonnée de l'ornement, ordre et perfection caractérisent cette nouvelle manière de bâtir. La rupture avec le style rocaille se retrouve à l'intérieur, en particulier dans le décor de boiseries d'une élégance exceptionnelle. Au premier étage, les salons de réception et appartements de la Reine accueillent les visiteurs avant qu'ils ne découvrent l'entresol puis les appartements du Roi, situés au dernier étage.
Entouré de jardins, le Petit Trianon est visible de tous côtés, forme qui connaitra un grand engouement à la fin du 18ème siècle. Les quatre façades sont différentes. Face au Jardin français, s'élève la plus riche, ornée de colonnes, inspirée des temples antiques. La simplicité de celle située au Nord rappelle qu'elle correspond à l’arrière du château qui donnait à l'origine sur les serres du Jardin Botanique, remplacé sous Louis XVI par le Jardin Anglais.
Le Hameau de la Reine
Marie-Antoinette, cherchant à fuir la Cour de Versailles, commande en 1783, son Hameau. Elle y retrouve régulièrement les charmes de la vie paysanne, entourée de ses dames de compagnies. L'ensemble devient d'ailleurs une véritable exploitation agricole, dirigée par un fermier, dont les produits alimentaient les cuisines du Château.
LE VILLAGE DE LA REINE. A peine le premier jardin aménagé aux abords du Petit Trianon fut-il terminé que Marie-Antoinette songea à en établir un second, dans son prolongement vers la porte Saint-Antoine. Sur ce nouveau territoire, la Reine développa un aspect déjà antérieurement ébauché par Louis XV à la Ménagerie de Trianon : le goût rustique. Entre 1783 et 1787, le Hameau fut donc réalisé dans l'esprit d'un véritable village normand, avec un ensemble de onze maisons réparties autour du Grand Lac. Cinq d'entre elles étaient réservées à l'usage de la Reine et de ses invités : la Maison de la Reine, le Billard, le Boudoir, le Moulin et la Laiterie de Propreté. Tandis que quatre maisons étaient réservées à l'occupation paysanne : la Ferme et ses annexes, la Grange, le Colombier et la Laiterie de Préparation. La Ferme était située à l'écart du village et abritait un cheptel varié : petit troupeau de huit vaches et d'un taureau, dix chèvres et des pigeons. Une maison était réservée à l'usage domestique : le Réchauffoir, où étaient préparés les plats pour les dîners donnés à la Maison de la Reine ou au Moulin.
Chaque maison avait son petit jardin, planté de choux pommés de Milan, de choux-fleurs et d'artichauts, entouré d'une haie de charmille et clos d'un palis de châtaignier. Les rampes des escaliers, galeries et balcons étaient garnies de pots en faïence de Saint-Clément, aux couleurs blanche et bleue, contenant jacinthes, quarantaines, giroflées ou géraniums. De petits vergers étaient plantés de pommiers et cerisiers. Sur les murs des maisons et les berceaux ombrageant certaines allées, couraient des plantes grimpantes. Une escarpolette fut aménagée en 1785 pour les enfants royaux, puis rapidement démontée. En 1788, un jeu de boules fut également aménagé. La Tour de Malborough, sorte de phare dominant les bords du Grand Lac, était utilisée pour le départ des promenades en barque ou des parties de pêche.
La Maison de la Reine. Cette construction est l'édifice le plus important du Hameau. Il comporte en réalité deux bâtiments distincts et reliés par une galerie de bois, décorée de pots de fleurs en faïence blanche et bleue au chiffre de Marie-Antoinette : à droite, la maison de la Reine proprement dite, comprenant au rez-de-chaussée une salle à manger et un cabinet des jeux, et a l’étage un grand salon, un petit salon et un cabinet chinois ; à gauche, la maison du Billard, comprenant au rez-de-chaussée une sale de billard, et à l'étage un petit appartement. Du haut de la galerie, la châtelaine de Trianon, simplement vêtue d'une robe de mousseline blanche et coiffée d'un chapeau de paille, pouvait suivre des yeux les travaux de champs.
La magie du soleil de minuit. En été, dans certaines régions de Norvège, le soleil ne se couche jamais, et on ne sait plus très bien distinguer le jour de la nuit, la nuit n’étant qu’une version plus pâle du jour. La lueur du soleil de minuit donne au paysage une dimension magique et romantique. Le Cap Nord est un endroit idéal pour voir le soleil de minuit. «La lumière du jour perpétuel est particulièrement surréaliste. On a l’impression d’avoir beaucoup plus de temps. J’ai le sentiment que le mois passé en Norvège a été une journée infinie », raconte Simon, venu d’Angleterre. Une expérience unique. Les voyageurs qui se rendent en Norvège du Nord en été profitent pleinement du soleil de minuit par temps clair. Mais même si le ciel est nuageux, les nuits blanches restent une expérience extraordinaire. Les nuits sont claires en été dans le reste du pays aussi, puisque le soleil ne se couche pas avant 22h30 et se lève dès 3h. En Norvège du Nord, le soleil de minuit déverse sa clarté sur des archipels spectaculaires, sur la profondeur des fjords, sur les calottes blanches des montagnes, les prairies luxuriantes et des immensités de marécages. Cette luminosité magique a inspiré plus d’un écrivain et d’un artiste.
Fjords et montagnes. Sur certaines parties du littoral, la mer pénètre profondément dans les montagnes sauvages, formant les célèbres fjords norvégiens. En bateau, vous découvrez un paysage unique au monde. Assis sur le pont, vous êtes au cœur d’un spectacle majestueux, encadré d’imposantes parois rocheuses. Au dessus de vos têtes, l’eau et les glaciers forment de superbes cascades qui animent des versants à pic. Et sous vos pieds nage ce qui pourrait bien devenir votre dîner. Perchées sur d’étroites corniches, de petites fermes abandonnées témoignent de la vie rude et solitaire que des gens ont pu vivre ici jusqu’à une époque récente. Certaines parties des fjords et des régions montagneuses de la côte ouest de la Norvège sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO. A cause des couleurs et de la pureté de l’air, ces sites comptent, pour beaucoup, parmi les plus beaux du monde.
Manufacture des Gobelins
Ateliers & Galerie – Visite & Exposition
Rattachée à l’administration du Mobilier national depuis 1937, la Manufacture Nationale des Gobelins tisse comme il y quatre siècles, des tapisseries d’après des œuvres contemporaines (Marcel Gromaire, Pierre Dubreuil, Jean Arp, Fernand Léger, Alexandre Calder, Sonia Delaunay, Jean Dewasne, Serge Poliakoff, Jean-Paul Riopelle, Eduardo Arroyo, Gérard Garouste, Louise Bourgeois, Patrick Corillon, Hervé Télémaque, Ung no Lee, Gudmundur Erro, Jean-Michel Alberola …) témoignant ainsi des multiples possibilités d’un mode d’expression ouvert à toutes les tendances esthétiques et contemporaines.
L’acte de créationest aujourd’hui un dialogue fécond qui se noue avec les artistes. Il est un acte de transposition en termes textiles d’une écriture au départ picturale ou photographique. Le tissage n’est pas une simple copie, même si le carton est adapté d’un modèle préexistant. Le carton, aujourd’hui agrandissement photographique réalisé par les lissiers et éventuellement retouché par l’artiste, constitue une étape vers une nouvelle création qui devra son originalité à la nouvelle matière, au travail des teinturiers et au talent du lissier. De ce dialogue naissent souvent des modifications du projet qui font de l’œuvre tissée une co-création.
A ce jour, les ateliers de la Manufacture Nationale des Gobelins emploient 30 agents et disposent de 15 métiers à tisser. Chaque année, ce sont six à sept pièces qui « tombent de métier ».
La haute lisse y est exclusivement utilisée depuis 1826, technique caractérisée par l’emploi d’un métier vertical composé de deux ensouples mobiles disposées parallèlement et supportées par deux montants. Les fils de chaîne tendus verticalement sont séparés en deux nappes. L’une est laissée libre tandis que l’autre est munie à chaque fil d’une cordelette de coton appelée lisse. C’est en actionnant ces lisses d’une main que l’on obtient le croisement des fils nécessaire à l’exécution de la trame à l’aide d’une broche chargée de laine, soie ou matériaux divers. Le lissier travaille, assis derrière son métier, sur l’envers de la tapisserie, en surveillant l’endroit au moyen d’un miroir. Le carton* est placé dans son dos. / * carton : modèle à grandeur d'exécution.
L’enclos des Gobelins, situé à la frontière des 5ème et 13ème arrondissements, est peu connu dans Paris. Ce lieu inédit et intime représente un site d’exception. Les bâtiments de la Manufacture des Gobelins, répartis autour de plusieurs cours, remontent en partie au 17ème siècle. Le long de l’avenue des Gobelins, la galerie des « Gobelins », en brique et pierre, date de 1914, elle abrite aujourd’hui les expositions.
Pour écrire à l’Association OU réserver une sortie, cliquer ICI, puis indiquer vos noms, prénoms et e-mail.
Pour adhérer à l’Association, chèque d’adhésion, 2 enveloppes timbrées, … détail.
Eliane a créé l'Association, il y a une vingtaine d'années, par hasard ... Au départ, un groupe de copines, devenu de plus en plus grand, ... de bouches à oreilles, de sorties en sorties, l'Association s'est développée ... Suite ...